Une journée consacrée aux enfants des écoles de Zaghouan

Le jeudi 13 décembre a été une journée consacrée aux enfants des écoles de Zaghouan. Le Ministre de l’Éducation, Hatem Ben Salem, et l’Ambassadeur d’Italie, Lorenzo Fanara, accompagnés par le Directeur Régional de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) à Tunis, Flavio Lovisolo, et par la Représentante du Programme Alimentaire Mondial (PAM), Maria Lukyanova, ont organisé une visite dans une école du Gouvernorat de Zaghouan.

L’école primaire « Henchir El Jadid » de Nadhour a notamment bénéficié du projet financé par la Coopération italienne et mis en œuvre par le PAM, prévoyant la création d’un jardin potager qui contribue à répondre aux besoins de la cantine scolaire, récemment équipée et rénovée par le même Ministère tunisien de l’éducation. Le Ministre et l’Ambassadeur d’Italie se sont eux-mêmes assis à table avec les enfants pour la pause déjeuner.

Pour l’Ambassadeur Fanara, « c’est un plaisir de pouvoir vivre aujourd’hui la quotidienneté des élèves de cette école. Grâce au financement de la Coopération italienne, la capacité de production de cet institut permet la distribution de repas aux cinq autres instituts du Gouvernorat de Zaghouan. Cette volonté d’inclure les écoles du tout le territoire national, même celles situées dans des zones éloignées et rurales, correspond à l’engagement de l’Italie avec le PAM à soutenir l’action du Ministère de l’Éducation. En fait, je tiens à rappeler que la Coopération italienne a déjà financé, pendant les dernières années, l’achat de cuisines modernes dans 137 écoles en Tunisie, contribuant ainsi à un vaste programme du ministère tunisien de l’Education visant à améliorer les services des écoles publiques » a déclaré S.E. l’Ambassadeur d’Italie.

Le projet, en phase de réalisation, est financé par la Coopération italienne avec une contribution de 2,5 millions d’euros (8,2 millions de dinars) et fait partie des fonds alloués sur la base du Mémorandum d’Entente, signé entre l’Italie et la Tunisie pour la période 2017-2020. Cette initiative vise, entre autres, à tester un modèle innovant d’alimentation scolaire, qui prévoit la création de cuisines « centrales » capables de produire et de distribuer des repas chauds et nutritifs à des écoles « satellites » qui ne disposent pas des cuisines. Le projet prévoit également la création de 30 jardins potagers auprès de 20 écoles, qui seront soignés et cultivés par des groupes de développement agricole, composés par des femmes de la communauté locale. Les produits de ces jardins potagers contribueront ainsi aux besoins alimentaires de l’école, à la sensibilisation d’enfants et enseignants à une alimentation saine et à l’amélioration de revenues des femmes rurales.

La Représentant du PAM, Mme Maria Lukyanova, a ainsi déclaré « En continuant de donner un repas quotidien aux enfants à mesure qu’ils grandissent, nous les incitons à rester à l’école et nous améliorons les chances d’atteindre les objectifs en matière d’éducation. Créer un lien entre les petits exploitants agricoles, notamment des associations de femmes en milieu rural, et les programmes de repas scolaires permet de soutenir l’économie rurale, assurant ainsi la pérennité́ de ces programmes. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) aide les pays à se doter de programmes durables. En Tunisie, depuis Décembre 2013, l’appui technique du PAM vise le renforcement des capacités du Gouvernement pour améliorer la qualité́ et la durabilité́ du programme national d’alimentation scolaire conformément aux normes internationales ».

Le ministre de l’Education, monsieur Hatem ben Salem, a profité de l’occasion fournie par la visite de réalisations concrètes issues de la coopération bilatérale tuniso-italienne, ainsi que de la coopération multilatérale avec le Programme Alimentaire Mondial, pour remercier la République italienne ainsi que le Programme Alimentaire Mondial, pour le soutien financier et technique preuve d’une solidarité dans la promotion d’une éducation de qualité, accessible pour toutes et tous, et a exprimé son souhait de continuer cette fructueuse coopération et généraliser cette expérience à l’échelle de toute la Tunisie.

AICS Tunis avec les enfants pour promouvoir l’hygiène dans les écoles

Tunis - À l'occasion de la 10e Journée mondiale du lavage des mains, le ministère de l'Éducation et le ministère de la Santé ont lancé, en partenariat avec l'UNICEF et avec le soutien financier de l'Agence italienne de coopération pour le développement (AICS), un programme pour promouvoir le lavage des mains entre les enfants et les adolescents dans les écoles primaires.

Ce programme fait partie de la stratégie nationale de promotion du lavage des mains dans le cadre du Plan d'action quinquennal 2016-2020, élaboré par le ministère de la Santé en collaboration avec des ministères, des départements et des organisations concernés, avec le but de contribuer à la protection de la santé de la population.

Le programme participatif de lavage des mains par le biais d'activités de loisirs (jeux, sports, arts plastiques, etc.) pour les enfants a pour objectif de promouvoir un changement de comportement et de favoriser une vie saine pour les enfants, leurs familles et leurs communautés d'appartenance.

L’événement centrale de ce programme a été la cérémonie de lavage des mains, organisée le 15 novembre à l’école Ezzahra Jdaida, dans la région de Manouba, à laquelle ont participé le ministre tunisien de l’éducation, l’Ambassadeur de l’Italie à Tunis. le représentant de l'Agence italienne pour la coopération au développement à Tunis et le représentant de l'UNICEF Tunisie.

Le ministre de l'Education, Hatem Ben Salem, a souligné devant son gouvernement que "son ministère donne une grande importance à l'amélioration de l'environnement scolaire afin de promouvoir l'apprentissage tout en garantissant la santé et le bien-être des enfants." ». Le ministre a également rappelé que "plus de 1 000 écoles dans les zones rurales n'ont toujours pas accès à l'eau potable, à l'assainissement et à une hygiène de qualité. Le lancement d’aujourd’hui se poursuivra dans de nombreuses écoles tout au long de l’année scolaire ", at-il conclu.

Le lavage des mains est en fait une pratique hygiénique susceptible d'empêcher la transmission de maladies, mais il n'est pas encore répandu dans la vie quotidienne des enfants tunisiens. C'est précisément pour cette raison que les agents de santé travaillant dans les écoles et ailleurs redoublent d'efforts pour inculquer cette pratique, en particulier aux enfants.

Pour sa part, l'Ambassadeur d'Italie à Tunis, Lorenzo Fanara, qui a participé au lavement des mains avec les écoliers, a souligné que le soutien de la coopération italienne s'inscrivait dans une stratégie plus vaste poursuivie par l'Italie en Tunisie. qui vise à soutenir les efforts du ministère de l'Éducation local pour améliorer la qualité des services scolaires en Tunisie. En ce sens, cette initiative sera complétée par des interventions similaires dans de nombreuses écoles afin d’assurer un environnement scolaire agréable aux enfants et respectueux des normes d’hygiène et de santé.

Cette initiative fait en fait partie d'un programme plus vaste, lancé en octobre 2016 et mis en œuvre, qui a reçu 2,36 millions d'euros de la coopération italienne.

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L’AICS réaffirme son soutien à la nutrition pour le milieu scolaire lors du Forum mondial sur la nutrition des enfants

"La participation de l'AICS au Global Child Nutrition Forum a été une opportunité pour des discussions importantes avec les principaux acteurs de la région méditerranéenne. Ainsi, en plus de présenter nos projets, nous avons pu avoir un aperçu de nombreuses initiatives en cours et recueillir des idées et des éléments pour améliorer notre stratégie d’intervention ".

Par ces mots, le représentant de l'AICS en Tunisie, Flavio Lovisolo, a décrit la contribution apportée par la Coopération italienne au cours de deux importantes fenêtres de dialogue organisées pendant l'événement. Le Global Child Nutrition Forum, qui en est à sa vingtième édition, est l’un des principaux événements internationaux consacrés à la nutrition en milieu scolaire et, plus généralement, à la sécurité alimentaire des enfants. L'édition de cette année 2018 était organisée par la Tunisie et le Forum a pu concentrer ses travaux sur la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA).

L’AICS de Tunis a participé à la journée d’inauguration, au cours de laquelle le ministre tunisien de l’éducation a organisé une table ronde de haut niveau, pour une discussion stratégique avec les ministres présidant les institutions nationales responsables des programmes d’alimentation scolaire dans la Région MENA.

Parmi ceux-ci, outre le ministre tunisien, figuraient des ministres et hauts postes ministériels venant de l'Iraq, du Yémen, de la Libye, de la Jordanie, du Soudan, de la Syrie, de l'Égypte et du Liban. Les participants ont discuté des expériences nationales respectives sur la manière dont les programmes nationaux d'alimentation scolaire peuvent apporter une contribution substantielle pour assurer la paix et la stabilité, encourager les enfants à aller à l'école et soutenir les moyens de subsistance des femmes et des jeunes des zones rurales et périurbaines, enfin.

Au cours du débat, il a été possible de décrire en détail l'engagement pris par la Coopération italienne dans la région MENA. Parmi les différentes interventions, ont été mentionnés les projets menés au Liban dans les écoles primaires publiques pour soutenir les enfants libanais et syriens, en particulier les personnes déplacées, ainsi que les interventions au Soudan et en Irak, visant toutes deux à renforcer la nutrition. éducation et garantie de la sécurité alimentaire.

L’AICS a participé aussi pour le deuxième jour, le 22 octobre, à une discussion de haut niveau, donnant plus de détails sur l’intervention actuellement en cours en Tunisie. L’AICS finance, avec une contribution de 2,5 millions d’euros, un projet de soutien à l’alimentation scolaire. Il s’agit d’une initiative triennale menée en collaboration avec le ministère tunisien de l’éducation et le Programme alimentaire mondial (PAM). Ce projet introduit des aspects novateurs qui vont au-delà du simple soutien et du renforcement des cantines scolaires.

Parmi les diverses activités du projet, il est prévu de construire 30 jardins scolaires qui seront gérés et cultivés par le personnel de l’école en collaboration avec les enfants et avec le soutien des associations agricoles locales. De cette manière, nous avons l’intention de construire un modèle d’école capable d’acquérir l’autosuffisance alimentaire avec le temps. De plus, l'entretien constant des jardins permettra aux enfants tunisiens d'acquérir des connaissances importantes en matière de valorisation des produits locaux et de durabilité de l'environnement. Conformément à la stratégie d'intervention nationale du ministère de l'Éducation, le projet vise également la création d'écoles pilotes pouvant préparer des repas pour les écoles qui, en raison de ressources insuffisantes, ne peuvent toujours pas garantir une table adaptée aux besoins des élèves.

Pour réaliser cet objectif, le projet concerne 46 écoles à travers le pays et plus de 7 000 enfants. Une gamme d’interventions visant à assurer le maximum d’impact possible sur le système scolaire tunisien, afin d’en faire un modèle reproductible à grande échelle.
Le projet, avec ses nombreux éléments novateurs, pourrait représenter un exemple concret de l'intervention italienne dans le MENA sur le thème de la sécurité alimentaire pendant le Forum, comme le confirme un extrait de la déclaration finale préparée par les principaux participants à la fin de l'événement: "Nous félicitons la Tunisie pour son expérience en matière de nutrition scolaire, qui constitue un modèle régional et international et reflète une volonté forte d'améliorer la quantité et la qualité des services d'alimentation scolaire, sur la base de partenariats efficaces entre le gouvernement, la société civile et les communautés, en améliorant la gouvernance et la gestion du programme et en adaptant mieux les repas scolaires aux contextes sous-nationaux et locaux. Nous encourageons le partage continu des meilleures pratiques et des enseignements tirés en Tunisie avec d'autres pays de la région".

 

 

Les produits ruraux sous la marque ‘Tataoui’ sont reconnus comme des excellences du développement agricole

Un groupe de femmes tunisiennes a reçu le premier prix national pour la meilleure présentation de produits locaux au salon dédié aux "femmes rurales" qui s'est tenu à Tunis du 13 au 17 octobre.

C'est le premier grand résultat obtenu par la marque TATAOUI, née en avril 2018 comme marque identifiant les produits fabriqués par les coopératives du gouvernorat de Tataouine. Plus précisément, il s’agit de coopératives agricoles composées principalement de femmes et de jeunes, créées et soutenues grâce à l’initiative Ter-re, un projet réalisée par l’ONG italienne ARCS avec le financement de la Coopération italienne.

Le lancement de la marque TATAOUI et la participation aux principales foires nationales font partie des activités prévues par l’initiative visant à renforcer les connaissances traditionnelles et les produits locaux.

Le groupe agricole qui a reçu le prix, originaire du village de Douiret, a dû faire face à 70 autres coopératives agricoles présentes lors du salon avec leurs produits respectifs. A l'issue de la manifestation, le premier prix a ensuite été attribué à la GDA de Douiret et à ses produits: tisanes, cosmétiques à base d'argile et de plantes aromatiques locales. Ainsi, au nom de cette GDA, la jeune Esma Douiri a participé à la cérémonie de remise, diffusée par certaines chaînes de télévision nationales, y compris la chaîne du ministère de l'Agriculture. Le Premier ministre tunisien, Yussef Chahed et le Ministre de l'Agriculture, Samir Taieb ont directement remis le prix à la jeune femme

Le lendemain, les représentantes de Tataouine à l'Assemblée nationale (le Parlement tunisien) ont également souhaité mentionner les résultats obtenus par ce groupe de jeunes femmes du sud et deux programmes sur le thème ont été diffusés par Radio Tataouine.

Confirmant le succès des produits TATAOUI à l'échelle nationale, la marque a reçu une autre reconnaissance institutionnelle importante ces derniers jours. Le 29 octobre dernier, le gouverneur de Tataouine a en effet a remise un prix aux trois groupes de développement agricole (GDA) issus des villages de Douiret, Bir Thalathine et Ras el Oued. Le prix a été remis à la réunion annuelle de développement interinstitutionnel.

Khaoula Sabri, présidente du groupe Douiret, a présenté aux institutions l'histoire du projet. Ter-re a créé les trois GDA et la marque TATAOUI, remerciant, entre autres, le soutien reçu par la Coopération italienne.

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Une des femmes qui composent le GDA de Douiret lors du salon des expositions de Tunis

 

 

 

Fonds destinés aux jeunes entrepreneurs tunisiens

Auprès du Salon des investissements agricoles et de la technologie (SIAT) s'est déroulée la cérémonie de remise de fonds destinés aux jeunes entrepreneurs dans le cadre du projet de développement agricole "Agriculture compétitive" geré par l'Ong Elis et financé par la Coopération italienne, avec 1,5 million d'euros.

Cinq jeunes entrepreneurs agricoles tunisiens, sélectionnés parmi les 200 participants au cours de création et de gestion d’entreprise créé à Kebili dans le cadre du projet, ont reçu un total de 10 000 euros. La cérémonie était organisée par l'Ong italienne Elis, l'organisation d'exécution du projet, en présence du Ministre de l'Agriculture, Samir Taieb, de l'Ambassadeur d'Italie en Tunisie, Lorenzo Fanara, et du Représentant de l'AICS Tunisi, Flavio Lovisolo.

"La collaboration entre l'Italie et la Tunisie repose sur un lien d'amitié historique et indispensable. Le succès de ces jeunes et leur volonté de faire sont le résultat tangible de ce lien positif entre nos deux pays ", a déclaré l'ambassadeur Fanara lors de la cérémonie.

"L'engagement de la coopération italienne en faveur du développement économique et de la création d'emplois est également confirmé par les résultats de ce projet, qui intervient précisément pour renforcer les capacités de ce secteur agricole qui fera bientôt l'objet d'une ligne de crédit spécifique du secteur agricole", a souligné Flavio Lovisolo, Représentant de l'AICS en Tunisie.

"Ces jeunes entrepreneurs tunisiens auront la possibilité d'investir de nouveaux fonds pour améliorer leurs activités et contribuer au développement du tissu économique tunisien", a ajouté le représentant de l'ONG Elis, en marge de la cérémonie.

La distribution de fonds fait partie des activités prévues dans le cadre du projet "Agriculture compétitive", qui vise à renforcer le développement des chaînes de production dans le secteur agro-industriel, en prenant pour exemple le modèle italien d'associations professionnelles. Les activités de cette initiative concernent 11 gouvernorats de la Tunisie (Jendouba, Beja, Le Kef, Siliana, Bizerte, Ariana, Manouba, Benarous, Zaghouan, Nabeul et Kebili) dans lesquels l’initiative vise à faciliter la recherche de un travail pour environ 200 jeunes et améliorer la productivité de plus de 300 agriculteurs et 90 exploitations agricoles.

Le projet Agriculture compétitive entre ses activités a prévue une présence fixe au salon SIAT de Tunis, afin de distribuer du matériel d’information sur le projet à tous les visiteurs et à tous les programmes financés par la coopération italienne en Tunisie

Du droit: le Ministre de l'Agriculture tunisien, Samir Taieb, l'Ambassadeur d'Italie Lorenzo Fanara et le Représentant AICS Flavio Lovisolo

 

Un jeune entrepreneur lors de la cérémonie

 

 

 

La Coopération italienne finances un projet de développement rural dans le Gouvernorat de Tozeur

Le lundi 17 septembre a été signé l'accord pour le financement, accordé par la Coopération italienne, d'un projet de développement rural dans le gouvernorat de Tozeur en Tunisie.
La cérémonie de signature a eu lieu auprès du Ministère des Affaires étrangères, en présence de l'Ambassadeur d'Italie, Lorenzo Fanara, du secrétaire d'État aux Affaires étrangères tunisien Sabri Bachtobji et du représentant de l'Agence italienne pur la Coopération au Développement (AICS) de Tunis, Flavio Lovisolo.

"Cet accord témoigne l'engagement de l'Italie à soutenir les efforts de la Tunisie pour relever ensemble les défis du développement économique et social et renforcer la nouvelle coopération bilatérale dans différents domaines d'intervention", a déclaré le secrétaire d'Etat tunisien en marge de la signature.
La satisfaction a été partagée par la partie italienne que, avec ce projet, vise à poursuivre la stratégie d’intervention qui a comme but le soutien des zones les plus défavorisées du pays.

En effet, cette initiative de trois ans, grâce à un don d'environ 5 millions d'euros de la Coopération italienne, vise à améliorer les conditions de vie et les revenus de la population résidant dans les zones frontalières du sud du pays. Pour atteindre cet objectif, l'initiative prévoit l'amélioration et la diversification de la production agricole de 18 périmètres d'irrigation dans les délégations Hazoua et Tamerza, situées dans le gouvernorat de Tozeur.
Afin d'obtenir la participation la plus large possible, la stratégie d’intervention repose sur une approche participative et a été divisée en cinq axes:

1) Amélioration de la capacité des coopératives agricoles en matière de gestion de l’eau pour l’irrigation des palmeraies;
2) Réduction du taux d'envasement des périmètres d'irrigation;
3) Augmentation de la production de dates de 30%;
4) Augmentation de 30% de la production animale et élargissement de la zone forestière dediée la production de fourrage;
5) Amélioration de la nutrition du bétail et de la protection de la santé.

En confirmation du rôle fondamental donné à la société civile tunisienne, l'initiative touchera particulièrement des associations des agriculteurs et des institutions publiques impliquées, pour un total de 1000 personnes, dont environ 800 dans la délégation de Hazoua et 150-200 dans la délégation de Tamerza.
Le programme fait également partie de la stratégie nationale de lutte contre la désertification, de stabilisation et d’amélioration des conditions des populations vivant dans les zones frontalières.

La signature de cet important accord renforce le soutien de l’Italie au développement des régions méridionales de la Tunisie, où la coopération italienne a toujours été présente depuis le début de ses activités, depuis la fin des années 80.
En outre, le projet intègre les valeurs de décentralisation et de développement local introduites par la Constitution tunisienne de 2014, à laquelle l’Italie contribue à travers son programme de coopération relancé avec la signature du Mémorandum d'Entente 2017/2020.

L'Ambassadeur Lorenzo Fanara signe le Protocol d'accord avec le Secrétaire d'Etat Sabri Bachtobji

 

 

Investir dans l’innovation collaborative

« Investir dans l’innovation collaborative » est le slogan lancé par le Forum organisé aujourd’hui à Tunis, à la présence du Chef du Gouvernement, S.E. Youssef Chahed, par le Ministère de l’Industrie et des PME, en collaboration avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique et l’Association tunisienne des Tecnopark. Le Forum s’inscrit dans le cadre du projet "Appui aux Pôles Tunisiens", financé par la Coopération Italienne dans le cadre d’un programme plus vaste de soutien au secteur privé grâce à un don italien de 3 millions d’euros.

Cette initiative vise à renforcer et consolider des compétences en matière de développement économique et de marketing territorial de quatre pôles tunisiens de compétitivité (Monastir, Gabès, Bizerte et Sousse) qui opèrent dans des secteurs de l’agroalimentaire, de la mécatronique, de la chimie et du textile.

Le but de ce partenariat étroit est de favoriser la création de nouveaux services aux entreprises locales pour attirer les investissements et de promouvoir le « site Tunisie », en recourant à des stratégies innovantes de marketing territorial, de nouveaux plans de gestion durable et en tissant de nouveaux réseaux de collaboration entre les deux rives de la Méditerranée.

« Ce partenariat tuniso-italien encourage le développement technologique du secteur privé à travers l’échange d’expériences entre nos deux Pays. Il s’agit d’une initiative qui confirme le soutien prioritaire de l’Italie pour la stabilité et la prospérité de la Tunisie », a déclaré S.E. l’Ambassadeur d’Italie, M. Lorenzo Fanara, en marge du Forum.

Pour sa part Davide Canavesio, Directeur Général de Environment Park (la société italienne de Tourin en charge des activités du projet), a déclaré que : « Nous sommes honorés d’être le chef de file de ce programme. Le parc technologique est un point de rassemblement et d’impact sur le territoire non pas virtuel, mais réel et tangible. Notre expérience nous a démontré que l’Environment Park est un modèle gagnant et qui, nous l’espérons, pourra ouvrir la voie à de nouvelles opportunités commerciales entre les entreprises des deux pays ».

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L'Ambassadeur d'Italie, M. Lorenzo Fanara, lors de son discours au Forum

 

 

 

Un projet AICS pour promouvoir la réintégration des migrants de retour en Tunisie

Le projet PINSEC entre dans sa phase opérationnelle. Il s'agit d'une initiative consacrée aux parcours d'intégration sociale des jeunes migrants et potentiellement migrants ou des migrants de retour. Ce projet est réalisé par l'ONG italienne CIES et financée par l'Agence italienne pour la Coopération au Développement (AICS).

Un an après le début de cette initiative plusieurs activités ont été réalisées et nombreux résultats ont été obtenus, parmi lesquels il convient de souligner la réhabilitation et mise en oeuvre du Hub Dar El Ourabi, situé à Manouba, dans la banlieue nord-ouest de Tunis, qui est maintenant devenu à tous les effets le point de référence des activités du projet.

C’est au sein de cet espace rénové et restauré dans le cadre du projet que sont organisées toutes les cours de formations, l’accompagnement et le soutien au placement des jeunes bénéficiaires tunisiens de l’initiative.
Comme preuve du dynamisme et de la polyvalence du pôle, il est utile de souligner que plusieurs séminaires et cours de formation ont été déjà organisés, comme le cours "Médias et migration: pour une couverture médiatique professionnelle et pluraliste". Ce séminaire, ouvert à tous les journalistes tunisiens (presse écrite, Internet, radio et télévision), est en réalité le prolongement naturel d'un cours de formation similaire organisé l'année dernière 2018.

La première édition se limitait à l'organisation des conférences sur la question de la migration dans les médias. Pour cette deuxième edition a été choisi une approche plus participative.
La réponse a été positive, compte tenu du taux de participation supérieur aux prévisions (24 journalistes présents). Au cours de ces trois jours, les participants ont pu écouter les leçons d’un journaliste professionist tel que Mohamed Chalbi (ancien membre du Centre international de formation de journalistes africains), ainsi que de divers experts en matière de migration, telles que des membres de l'Organisation International pour la Migration.

Les journalistes ont ainsi été soumis à un exercice de groupe: l'analyse comparative de reportages sur le même fait de chronique avec un thème de migration, racontés par différents journaux et avec des styles narratifs différents. Ensuite, une discussion de groupe a eu lieu pour déterminer quelles caractéristiques pourraient rendre un article plus professionnel et crédible qu'un autre (vérification des sources, cohérence de la narration, exactitude des données, etc.).
Enfin, les participants ont été invités à créer un reportage sur une histoire liée au thème de la migration,

Il convient de souligner qu’au même moment un autre cours de formation était organisé dans une autre salle du Hub, destinée en l’occurrence aux responsables municipaux du gouvernorat du Grand Tunis. Grâce à la présence d'experts dans le domaine de la protection juridique, les personnes présentes ont pu approfondir les aspects jurisprudentiels liés aux migrations et plus particulièrement aux migrants de retour.

Avec ces bonnes perspectives, le projet PINSEC entre dans sa deuxième année d’activité et avance vers la phase centrale de sa réalisation (l’initiative a en fait une durée prévue de trois ans, 2018-2021).
Parmi les autres activités pertinentes menées dans le cadre du projet, il convient de mentionner les dix ateliers organisés l'été dernier à l'intention des acteurs locaux du territoire (présidents des municipalités, représentants du département des affaires sociales au niveau municipal, membres élus du département des affaires sociales, Culture, enfance, jeunesse et sport).

Ces séminaires ont été axés sur l’approfondissement du profil de migration, les services destinés aux migrants offerts par les institutions publiques et la coopération internationale, ainsi que sur la présentation de bonnes pratiques en matière d’inclusion de la migration dans les plans de développement locaux.
Environ 100 opérateurs linguistiques et culturels seront formés dans les mois à venir, toujours dans le domaine de l'inclusion sociale des migrants potentiels et des migrants de retour.
En suite, l'organisation d'un salon de l'emploi, en collaboration avec la Chambre de commerce tunisienne italienne, prévue pour juin prochain sera l'événement central de l'année. Cette opportunité permettra de faire participer tous les jeunes qui, depuis le début de l’initiative, ont approché les services offerts par le projet. De cette manière, ils auront l’occasion de présenter leur projet entrepreneuriale et leurs idées d’affaires directement aux entreprises tunisiennes ainsi qu’aux entreprises italiennes présentes en Tunisie.

Enfin, une campagne de sensibilisation sur les risques de l'immigration irrégulière est à l'étude. Dans ce sense, le projet PINSEC vise à impliquer différentes associations de la société civile pour organiser des activités de sensibilisation dans les différents quartiers de Tunis avec des débats, des projections de films, des activités sportives visant à transmettre un message clair aux jeunes.

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Journalistes présents lors de cours de formation

 

 

L’Italie et la Tunisie renouvellent la coopération en matière de décentralisation et de développement local

«La démocratie est un processus qui prend sa force par la participation active de citoyens. Pour cette raison la démocratie doit être capable de répondre aux besoins concrets de la population ainsi que lui garantir l’accès aux services fondamentaux. En tant que institutions plus proches aux citoyens, les municipalités tunisiennes peuvent représenter, dans ce contexte, un important instrument de démocratie. Pour cela l’Italie est fermement engagée dans le soutien au processus de décentralisation en Tunisie dans le but de renforcer les institutions locales».

Avec cette déclaration SE l’Ambassadeur d’Italie à Tunis, M. Lorenzo Fanara, a rencontré aujourd’hui, auprès de sa Résidence, à la présence du SE le Ministre des Affaires Locales et de l’Environnement, M. Mokthar Hammami, les maires provenant des 31 communes tunisiennes récemment créées, qui participeront au programme de Coopération italo-tunisien « PRODEC : Programme de soutien à la décentralisation en Tunisie », financé par l’Agence italienne pour la Coopération au développement (AICS). Grâce à cette rencontre tous les acteurs qui seront touchés par cette intervention ont eu ainsi l’occasion de discuter des activités prévues dans la cadre du programme et de leur planification dans les prochains mois.

L’initiative PRODEC, dont l’accord a été signé lors du premier Sommet italo-tunisien du 30 avril dernier, s'inscrit dans le processus de décentralisation énoncé par la Constitution tunisienne de 2014 et dans la stratégie nationale de communalisation du territoire mise en œuvre par le Gouvernement tunisien. Ce programme vise à améliorer l’accès aux services pour les citoyens dans 31 municipalités, récemment créées, situées dans 10 gouvernorats (Ben Arous, Ariana, Manouba, Bizerte, Sousse, Mahdia, Sfax, Gabes, Médenine, Tozeur), qui ont été sélectionnées par le Ministère des Affaires Locales. En particulier, parmi les activités prévues dans le cadre de cette initiative, il faut mentionner :

  • L’élaboration participative des plans d'investissement au niveau municipal ;
  • La construction d'infrastructures municipales (les mairies) et la fourniture des équipements nécessaires à la mise en service des bureaux municipaux ;
  • La construction des infrastructures de proximité sur le territoire de compétence des municipalités ;
  • Le développement et la réalisation d’infrastructures aptes à dynamiser la vie économique et socio-culturelle des communes.

Ces actions sont financées par un don de 25 millions d’euros mis à disposition par la Coopération italienne à travers son Agence (l’AICS), qui sera ensuite complété par une enveloppe supplémentaire de 6,5 millions d’euros à don afin de créer des partenariats et des synergies entre communes tunisiennes et italiennes.

«Cette journée représente une étape fondamentale dans le chemin de la coopération entre la Tunisie et l’Italie, marquée récemment par l’évènement historique de la tenue du premier Sommet intergouvernemental entre nos deux pays. Je suis heureux d’avoir eu l’occasion de m’entretenir avec M. le Ministre des Affaires Locales et de l’Environnement, ainsi qu’avec 31 maires qui seront les protagonistes de ce nouveau programme de Coopération. Je tiens aussi à souligner qu’il s’agit de la première fois qu’une coopération bilatérale s'engage avec un montant similaire sous forme de don pour la réalisation d’un programme de coopération au développement visant le soutien du processus de décentralisation du pays. Je suis convaincu que ce programme pourra contribuer à la réalisation des objectifs énoncés par la Constitution tunisienne, qui font également partie de la stratégie poursuivie par les autorités tunisiennes. L’Italie est honorée d’avoir une position privilégiée dans les relations avec la Tunisie, qui représente pour nous un Pays traditionnellement ami. Nous sommes toujours au service de nos partenaires tunisiens pour les soutenir dans leur processus de développement et dans l’accomplissements de leurs objectifs les plus ambitieux», a également déclaré l’Ambassadeur d’Italie en marge de l’évènement.

 

 

Accompagner les entreprises solidaires : un parcours de spécialisation pour les consultants d’entreprise en Tunisie

Pour créer et développer des entreprises sociales et solidaires qui pourront avoir un impact social, une durabilité et qui sont bien implantées sur le territoire, motivation, vision, compétences, outils et méthodologies appropriées sont nécessaires.

Un cours de formation professionnelle pour des jeunes facilitateurs, accompagnateurs et consultants d’entreprises sociales en Tunisie est organisé par l'ONG italienne COSPE dans le cadre du projet Futur Proche, financé par l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement avec environ 1 million d'euros.

Grâce à une convention achevée avec l'OIT (Organisation Internationale du Travail) 7 régions sont impliquées dans le parcours de formation (Jendouba, Siliana, Beja, Kef, Mahdia, Sidi Bouzid et Kasserine) et environ 90 jeunes ont participé à la formation.

Le cours a été organisé avec un mois de formation théorique et pratique avec 5 modules de formation pour renforcer leurs compétences sur :

  1. La sensibilisation aux valeurs, principes et pratiques de l'économie sociale et solidaire;
  2. L’accompagnement d’un producteur ou d’un jeune entrepreneur dans la définition de son idée d'entreprise, le prototypage et le test à partir de besoins spécifiques identifiés au niveau de sa région et de sa communauté;
  3. L’accompagnement à la gestion d'une entreprise sociale et solidaire, avec un accent particulier sur la gouvernance participative et collective;
  4. L’accompagnement d’une entreprise dans la phase de post-création, en acquérant des outils et des méthodologies pour assurer la restructuration des entreprises en difficulté;
  5. Le renforcement de la relation entre les accompagnateurs et l'écosystème de services présents sur le territoire et la consolidation de leurs capacités d'écoute et d'analyse lors de réunions avec des producteurs et des entrepreneurs.

Les différents modules de formation seront suivis par une période de stage dans des organisations locales et des pôles territoriaux travaillant dans l’économie sociale et solidaire en Tunisie et bénéficiant du soutien de COSPE depuis des années. Un forum final sera organisé en Septembre pour réunir tous les jeunes consultants en leur offrant non seulement une occasion publique pour la remise des diplômes, mais aussi deux jours de rencontres concernant l’économie sociale et solidaire et de réseautage avec des structures publiques et privées potentiellement intéressées à impliquer les jeunes accompagnateurs et facilitateurs dans leurs différentes activités.