LA TABLE VERTE : pour réfléchir ensemble sur le gaspillage alimentaire dans le cadre du Festival du Développement Durable

[COMMUNIQUÉ DE PRESSE]

Tunis, le 20 octobre 2021

L’Ambassade d’Italie en Tunisie et l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) – Siège de Tunis, en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondiale (PAM), organisent l’évènement « La table verte » pour parler du gaspillage alimentaire, cartes sur table ! 

Ayant lieu le 21 octobre 2021 en direct sur la page Facebook de l’AICS Tunis de 10h à 11h30, « La table verte » veut encourager une réflexion collective entre décideurs politiques, institutions, société civile, secteur privé et consommateurs, afin d’informer, sensibiliser et promouvoir un changement de comportement pour une production et une consommation alimentaires plus responsables en Tunisie.

L’événement est une confrontation ludique entre adultes et enfants, dans et en dehors de la cuisine, à travers un débat animé par des questions, des démonstrations culinaires, un quiz et un concours artistique. Á inaugurer la séance seront S.E. l’Ambassadeur d’Italie à Tunis, M. Lorenzo Fanara, et le Ministre de l’Education, M. Fethi Sellaouti.

Cet évènement s’inscrit dans le Festival du Développement Durable, désormais à sa 5ème édition. Il s’agit de la plus grande manifestation publique italienne, étendue aux représentations diplomatiques à l’étranger, pour sensibiliser et mobiliser les citoyens, les jeunes, les entreprises, les associations et les institutions sur les questions liées au développement durable, ainsi que pour évaluer les résultats obtenus par la communauté internationale dans la mise en œuvre du Programme des Nations Unies à l’horizon 2030. Cette année, la Coopération italienne en Tunisie a voulu choisir un thème qui s’impose dans l’agenda du citoyen responsable et qui se relie à l’objectif de développement durable n.12établir des modes de consommation et de production durables.

Au monde, il y a assez de nourriture pour toute la population, pourtant 1 personne sur 9 se couche le ventre vide chaque soir. Environ un tiers des aliments produits pour la consommation humaine est perdu ou gaspillé tout au long de la chaîne d’approvisionnement, de la production agricole jusqu’à la consommation. En Tunisie, le gaspillage alimentaire des familles est estimé à 572 millions de dinars par an, soit 5% des dépenses alimentaires, et plus de 10% du pain fabriqué dans les boulangeries, d’une valeur de 100 millions de dinars, est annuellement jeté dans les poubelles.

Ce gaspillage représente une exploitation inappropriée et inutile de ressources naturelles et humaines, telles que les terres cultivables, l’eau et la force travail, en produisant des émissions de gaz à effet de serre qui pourraient être évitées. Dans un monde de plus en plus appelé à s’adapter à une utilisation plus rationnelle des ressources, « La table verte » vise à créer un moment de réflexion collective et dynamique, dont la valeur ajoutée est précisément la diversité identitaire de ses participants. Ensemble, il est possible de changer le comportement d’une société, du microcosme familial au système du pays.

 

CONTACTS :

Ambassade d’Italie en Tunisie

Luigi Selandari Pasqualetti, Premier Secrétaire
E-mail : stampa.tunisi@esteri.it
Tèl:  +216 31321836
www.ambtunisi.esteri.it

AICS Tunis

Martina Palazzo, Chargée de Communication
E-mail : martina.palazzo@aics.gov.it; comunicazione.tunisi@aics.gov.it
Tél : +216 71 893 321 / 144
www.tunisi.aics.gov.it

 

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LA TABLE VERTE : entre les bancs d’école et en cuisine pour parler de gaspillage alimentaire

par Martina Palazzo

L’Ambassade d’Italie en Tunisie et l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) – Siège de Tunis, en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondiale (PAM), ont organisé le 21 octobre 2021 l’évènement « La table verte » pour parler du gaspillage alimentaire, cartes sur table ! 

En direct Facebook sur la page AICS Tunis, « La table verte » a invité les décideurs politiques, les institutions, la société civile, le secteur privé et les consommateurs à participer à une réflexion collective sur comment et pourquoi il est aujourd’hui nécessaire d’avoir une approche plus responsable dans la production et la consommation alimentaires en Tunisie. En une heure et demie, adultes et enfants se sont confrontés dans et en dehors de la cuisine, à travers des questions, des demonstrations culinaires et des dessins.

 

Ce rendez-vous tunisien s’est inscrit au calendrier de la 5ème édition du Festival du Développement Durable, la plus grande manifestation publique italienne, étendue aux représentations diplomatiques à l’étranger, pour sensibiliser et mobiliser les citoyens, les jeunes, les entreprises, les associations et les institutions sur les questions liées au développement durable, ainsi que pour évaluer les résultats obtenus par la communauté internationale dans la mise en œuvre du Programme des Nations Unies à l’horizon 2030. Cette année, la Coopération italienne en Tunisie a voulu choisir un thème qui s’impose dans l’agenda du citoyen responsable et qui se relie à l’objectif de développement durable n.12établir des modes de consommation et de production durables.

Des représentants des Ministères tunisiens de l’Éducation et de l’Agriculture, du PAM, de l’UNICEF, de l’OSC italienne COSPE, de l’incubateur LAB’ESS et du traiteur écologique Ftartchi ont répondu présent à l’appel de Peeka, influenceuse et animatrice de la télévision tunisienne. Parmi les bancs de la salle, l’Ambassadeur d’Italie, Lorenzo Fanara, a ouvert le débat en déclarant : “La question du gaspillage alimentaire est importante pour notre avenir. Nous sommes 8 milliards au monde et nous continuons à gaspiller de la nourriture dans les hôtels, les restaurants et à la maison. “

En effet, il y aurait assez de nourriture pour toute la population mondiale, mais chaque soir 1 personne sur 9 se couche le ventre vide. Environ un tiers des aliments produits pour la consommation humaine est perdu ou gaspillé tout au long de la chaîne d’approvisionnement, de la production agricole jusqu’à la consommation. En Tunisie, le gaspillage alimentaire des familles est estimé à 572 millions de dinars par an, soit 5% des dépenses alimentaires, et plus de 10% du pain fabriqué dans les boulangeries, d’une valeur de 100 millions de dinars, est annuellement jeté dans les poubelles. Ce gaspillage représente une exploitation inappropriée et inutile de ressources naturelles et humaines, telles que les terres cultivables, l’eau et la force travail, en produisant des émissions de gaz à effet de serre qui pourraient être évitées.

Dans un monde de plus en plus appelé à une utilisation rationnelle des ressources, “La table verte” a créé un moment de réflexion collective et dynamique, dans lequel la valeur ajoutée a été la diversité identitaire de ses participants. Dans cette perspective, “penser ensemble” devient un prélude essentiel pour “agir de manière responsable” dans le microcosme familial et dans le système du pays.

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La table verte 2 : un zoom en mots et images sur la sécurité alimentaire et la résilience de la population tunisienne

[COMMUNIQUÉ DE PRESSE]

Tunis, le 26 octobre 2022

L’Ambassade d’Italie en Tunisie et l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) – Siège de Tunis, organisent l’évènement « La table verte 2 : Produire autrement pour Faim Zéro ». 

Ayant lieu le 27 octobre 2022 auprès du Presbytère de l’ancienne Église Sainte Croix, au cœur de la Medina de Tunis, et transmis en direct sur la page Facebook de l’AICS Tunis de 10h30 à 12h30, « La table verte 2 » veut encourager une réflexion sur l’urgence et les avantages d’une production alimentaire responsable qui répond aux besoins de la communauté humaine et  préserve les ressources naturelles en vue d’un lien plus durable et respectueux entre l’homme et le territoire.

L’événement s’étalera sur deux moments, différents par leur format, leur ton et leur public : un débat institutionnel avec la participation d’institutions tunisiennes, d’organisations internationales, de la société civile et du secteur privé, et la phase finale d’un concours photographique ” Le chemin vert “, animé par les influenceurs Fatma Bououn et The Dreamer. Á inaugurer la séance seront S.E. l’Ambassadeur d’Italie à Tunis, M. Fabrizio Saggio, le Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime, M. Mahmoud Elyes Hamza, et la Mairesse de Tunis, Mme Souad Abderrahim.

« Nous souhaitons que cette journée soit un appel à partager des informations d’intérêt collectif avec un regard au futur. Notamment, nous espérons de pouvoir contribuer à renforcer la prise de conscience et l’action responsable autour d’une satisfaction des besoins alimentaires à bas impact sur l’environnement pour un monde et un demain plus vert», déclare l’Ambassadeur d’Italie, M. Fabrizio Saggio.

Cet évènement s’inscrit dans le Festival du Développement Durable, désormais à sa 6ème édition. Il s’agit d’une grande manifestation publique italienne, étendue aux représentations diplomatiques à l’étranger, pour sensibiliser et mobiliser les citoyens, les jeunes, les entreprises, les associations et les institutions sur les questions liées au développement durable, ainsi que pour évaluer les résultats atteints par la communauté internationale dans la mise en œuvre du Programme des Nations Unies à l’horizon 2030. En continuité avec La table verte organisé en 2021, mais avec un œil sur l’actualité, cette année la Coopération italienne en Tunisie a voulu choisir un thème qui s’impose dans l’agenda de tout citoyen, un thème qui se relie à l’objectif de développement durable n.2éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable.

« Cet important rendez-vous de notre calendrier événementiel veut encourager le dialogue entre les parties prenantes du développement durable, notamment les décideurs politiques, les organisations internationales, la société civile et la citoyenneté. L’AICS, parmi eux, se fait promotrice des valeurs impérieux de la durabilité environnementale et de la résilience de la population à travers ses interventions en Tunisie. L’Accord en matière de coopération entre les Gouvernements tunisien et italien pour la période 2021-2023 renouvèle cet engagement à poursuivre un modèle de développement inclusif, équitable et durable pour que le potentiel humain trouve son expression dans l’utilisation rationnelle des ressources naturelles », dit le Directeur du Siège Régional de l’AICS à Tunis, M. Andrea Senatori.

Dans un monde où une crise localisée entraîne des répercussions au niveau global, où l’impact du changement climatique combiné à la surexploitation des ressources naturelles menace le patrimoine naturel, la citoyenneté est appelée à s’interroger sur de nouvelles modalités de fonctionnement pour garantir aux écosystèmes de se préserver et se régénérer.

 

CONTACTS :

Ambassade d’Italie en Tunisie

Luigi Selandari Pasqualetti, Premier Secrétaire
E-mail : stampa.tunisi@esteri.it
Tèl:  +216 31321836
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AICS Tunis

Martina Palazzo, Chargée de Communication
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Inauguré le marché aux poissons de Houmt Souk à Djerba grâce aux fonds de la Coopération italienne

[Communiqué de presse]

12 décembre 2022

La cérémonie d’inauguration du marché aux poissons de Houmt Souk a eu lieu à Djerba hier en présence du Gouverneur de Médenine, M. Said BEN ZAYED, l’Ambassadeur d’Italie en Tunisie, M. Fabrizio SAGGIO, les représentants de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), les maires des communautés bénéficiaires et toute partie prenante œuvrant dans le secteur de la pêche.

Cet événement a été organisé par le siège italien du CIHEAM (Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes) dans le cadre du projet NEMO KANTARA – Stabilisation et Développement Socio-économique des Régions côtières Tunisiennes, financé par le Ministère italien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale (MAECI), par l’intermédiaire de l’AICS. Doté d’une enveloppe totale de 5 millions d’euros, sur une durée de trois ans, le projet est exécuté par le CIHEAM Bari en étroite collaboration avec le MARHP dans le but d’améliorer les systèmes de production et de consommation en vue d’une croissance socio-économique durable.

« Les interventions financées par l’Italie, parmi lesquelles le projet NEMO KANTARA, ont une double mission : d’un côté, améliorer la soutenabilité des systèmes productifs, en créant plus de richesses pérennes et d’emplois ; de l’autre côté, garantir une production suffisante basée sur la qualité des aliments, tout en garantissant l’équilibre des écosystèmes et la préservation de la biodiversité. Cela se traduit dans l’urgence de construire un nouveau paradigme de développement où l’augmentation de la production rime avec l’usage rationnel des ressources naturelles, où les traditionnelles techniques de pêche et aquaculture rencontrent la modernisation et l’innovation », déclare l’Ambassadeur d’Italie, M. Saggio.

La rénovation du marché aux poissons de Houmt Souk est l’une des activités du projet visant à renforcer les organisations de producteurs de poissons et les acteurs institutionnels, et ce, afin de créer des synergies pour une gestion durable des ressources naturelles et d’améliorer la compétitivité des opérateurs de la pêche. En plus, le marché aux poissons de Houmt Souk représente une étape fondamentale et nécessaire pour garantir la sûreté et la traçabilité des produits de la pêche au profit des consommateurs.
D’autres interventions sont prévues ayant pour objectifs d’améliorer les infrastructures et les services, de diversifier les activités de production afin d’offrir de nouvelles opportunités aux jeunes et aux femmes, et d’assurer un développement intégré et durable, la sécurité au travail et les capacités économiques.

A l’occasion de l’inauguration du marché aux poissons de Houmt Souk, des visites ont été organisées auprès des sites d’intervention du projet, parmi lesquels le Centre de Formation Professionnelle de Pêche (CFPP) de Gabès qui a bénéficié d’un renforcement structurel et de formations techniques adressées aux jeunes étudiants et aux opérateurs de l’institut. La délégation sous la tête de M. l’Ambassadeur a aussi visité des start-ups qui ont reçu des fonds d’investissement sous forme de cofinancement et de don. Grâce à l’approche participative retenue, l’activité de financement a permis de mobiliser toutes les parties prenantes et de mieux répondre aux besoins et aux demandes du territoire, de diversifier et d’accroitre les sources de revenus et de garantir la stabilité financière des jeunes, des femmes, et des pêcheurs des communautés cibles, individuellement ou collectivement.

CONTACTS 
CIHEAM BARI
Facebook : NEMO Kantara
Email : rezgui@iamb.it
Mobile: +216 22 176 688
Site web: www.iamb.it

AICS Tunisi
Martina Palazzo, Communication Officer
E-mail : martina.palazzo@aics.gov.it; comunicazione.tunisi@aics.gov.it
Tél : +216 71 893 321 / 144
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Les recherches de Latifa contre le gaspillage d’eau

par Martina Palazzo

L’oasis du sud-ouest de la Tunisie a une valeur paysagère, culturelle, naturelle et économique extrêmement importante pour l’environnement et les communautés humaines. Au milieu des dunes de sable et des lacs salés, l’agriculture est la principale activité productive qui exploite un sol pauvre de plus en plus confronté aux menaces de la crise climatique, de l’utilisation inefficace des ressources en eau et de la pression démographique. Aujourd’hui, il est d’autant plus nécessaire d’étudier et d’appliquer des stratégies et des techniques de gestion et de conservation des ressources naturelles dans une optique de durabilité et en respectant la biodiversité et les pratiques locales. Dans un contexte où le risque de salinisation des sols, et par conséquent leur infertilité, est de plus en plus menaçant, où les siroccos du printemps et de l’été transportent les sables du désert dans les oasis, où les précipitations sont inférieures à 100 mm par an, même le palmier dattier résilient est confronté au défi de la survie.

Les interconnexions complexes eau-sécurité alimentaire-économie font l’objet d’études de Latifa Dhaouadi, chercheuse au Centre Régional de Recherche sur l’Agriculture Oasienne (CRRAO), le seul institut de recherche étatique dédié au thème de l’agriculture oasienne. Pour elle, le principe selon lequel l’utilisation optimale des ressources naturelles, et notamment de l’eau, conduit à une production agricole durable est fondamental. “L’eau est essentielle, et encore plus dans les oasis. Ici, 98 % de l’eau est utilisée à des fins agricoles”, explique Latifa. Le rôle de la recherche appliquée est crucial pour trouver, puis diffuser, des techniques d’utilisation rationnelle des ressources naturelles. “Économiser l’eau, c’est augmenter la productivité et le profit. Dans les oasis, on consomme deux fois plus d’eau qu’il n’en faut pour l’irrigation, et l’excès d’eau favorise la présence d’insectes et de maladies”, explique la chercheuse.

Latifa Dhaouadi est titulaire d’un doctorat en génie rural, eaux et forêts et est aujourd’hui l’une des six chercheuses travaillant au CRRAO. Malgré les pressions sociales qui pèsent sur ses choix de carrière et qui l’éloignent de son domicile pendant de longues périodes, elle a fermement décidé, avec le soutien de sa famille, de suivre une voie éducative et professionnelle ambitieuse et bien structurée. Actuellement en Arabie Saoudite pour contribuer à un programme de recherche au Centre national pour le développement de la couverture végétale et la lutte contre la désertification, Latifa est motivée pour systématiser et capitaliser toutes les connaissances sur l’écosystème oasien afin de récolter les bienfaits d’un agir commun.

De nouveau à Tozeur, dans le cadre du “Projet de développement rural intégré dans les délégations de Hezoua et Tamerza”, financé par la Coopération italienne et mis en œuvre par le Commissariat Régional au Développement Agricole (CRDA), Latifa a contribué à deux études, commandées au CRRAO, sur les techniques d’irrigation efficientes et la valorisation des eaux de drainage. Les résultats encouragent l’utilisation du système de bubbler (arrosage localisé) pour irriguer les parcelles de manière intelligente et sans gaspillage d’eau, par opposition à l’irrigation par inondation, plus répandue et plus traditionnelle. En outre, l’utilisation du drainage des eaux salées est encouragée pour la culture d’arbustes fourragers indigènes dans le but de former des bandes vertes protectrices autour de l’oasis pour la défendre contre l’ensablement et créer des zones de pâturage. Ces études apportent des solutions à un moment où le capital hydrique de la Tunisie est particulièrement vulnérable et où la lutte contre la désertification est de plus en plus d’actualité. Il ne reste plus qu’à transférer les connaissances aux producteurs, qui sont tenus de suivre les instructions pour rééquilibrer le lien délicat entre aridité-ressources-productivité, comme d’ailleurs c’est prévu cette année dans le plan opérationnel du projet grâce à une collaboration renouvelée avec le centre de recherche appliquée.

“Mon rêve est de devenir une leader reconnue dans le monde de la recherche et de donner, grâce aux résultats de mes études, des opportunités aux femmes de participer au développement rural et social des oasis. L’innovation et la technologie peuvent leur permettre de briller et de ne plus rester dans l’ombre de leurs maris”, conclut la chercheuse.

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A Tozeur, dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la désertification, l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement soutient la bonne gouvernance des ressources naturelles pour améliorer les conditions de vie des populations oasiennes. Avec un financement d’environ 5,3 millions d’euros, le “Projet de développement rural intégré dans les délégations de Hezoua et Tamerza”, mis en œuvre par le Commissariat Régional au Développement Agricole de Tozeur, intervient dans 18 oasis pour renforcer le développement local participatif, protéger, améliorer et diversifier la production des périmètres irrigués face aux nouveaux défis environnementaux.