[Communiqué de presse]

Médenine accueille le Forum de la Promotion de l’Entrepreneuriat et de l’Investissement de la Diaspora Tunisienne

Tunis, le 19 mars

L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) organise le premier Forum de la Promotion de l’Entrepreneuriat et l’Investissement de la Diaspora Tunisienne dans le cadre du projet Mobi-TRE (« La migration en tant que ressource : mobilisation de la diaspora tunisienne et stabilisation des communautés défavorisées en Tunisie ») en partenariat avec le Gouvernorat de Médenine et en étroite collaboration avec les institutions publiques de la région tel que l’Office de Développement du Sud (ODS), l’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant (ANETI), l’Office des Tunisiens à l’Etranger (OTE), et l’ Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA).

Les Tunisiens Résidents à l’Étranger contribuent significativement à l’économie de la Tunisie. Actuellement, cette contribution des Tunisiens Résidents à l’étranger sous forme de transfert de fonds représente 5,3% du PIB du pays. Ces chiffres peuvent avoir un effet multiplicateur en termes de création d’emploi et de richesse, s’ils sont orientés vers le financement de projets innovateurs dans les régions et communautés marginalisées.

Le projet Mobi-TRE « Hajti bik » est un programme financé par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), exécuté par l’OIM en étroite collaboration avec les autorités tunisiennes au niveau national et régional, la société civile et le secteur privé en Italie et en Tunisie. Ce programme vise d’une part à promouvoir les investissements de la diaspora tunisienne, plus particulièrement celle établie en Italie avec des entrepreneurs tunisiens, afin de favoriser le développement régional de la Tunisie dans une perspective de coopération transnationale, et d’autre part à développer les opportunités d’emploi pour les populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Est de la Tunisie.

C’est dans ce cadre que se tiendra le Forum au gouvernorat de Médenine du 18 au 26 mars 2021. Le forum comprendra des sessions de formations adressées aux jeunes entrepreneurs, diplômés et étudiants de la région dans plusieurs spécialités telles que le Business Model Canvas (BMC), Gestion financière et administrative, Marketing digital, Technique de communication et négociation, etc.
La journée de clôture, le vendredi 26 mars 2021, sera marquée notamment par l’organisation d’une foire d’exposition des projets entrepreneuriaux de la région de Médenine par les bénéficiaires du programme Mobi-TRE en parallèle à des ateliers dédiés aux enjeux et défis de l’investissement pour les tunisiens résidents à l’étranger et de l’entrepreneuriat des jeunes.

Pour plus d’information, veuillez contacter M. Boubaker BOURICHA : bbouricha@iom.int ou au +216 29 686 462

Signature à Tunis d’un accord de coopération entre le MAECI, l’AICS et le CIHEAM Bari

[communiqué de presse]

 

Tunis, le 19 septembre 2022

Un accord de coopération entre le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale (MAECI), l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) et le siège italien du Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM Bari) sur la mise en œuvre du projet “Actions préliminaires pour la constitution de bio-territoires tunisiens” a été signé le 19 septembre à Tunis, auprès de la résidence de l’Ambassadeur d’Italie. L’accord a été signé par l’Ambassadeur, S.E. Lorenzo Fanara, la Directrice Adjointe du Siège régional de l’AICS à Tunis, Mme Annamaria Meligrana, et le Directeur du CIHEAM Bari, M. Maurizio Raeli.

« La signature de cet accord témoigne de l’engagement continu de l’Italie à soutenir la Tunisie dans la création d’un modèle de développement inclusif, équitable et durable. Préserver et valoriser les ressources naturelles en vue de parvenir à un nouvel équilibre entre communautés humaines et territoires représente une de nos priorités dans le domaine de la coopération au développement » a déclaré l’Ambassadeur Lorenzo Fanara.

L’un des objectifs du projet “Actions préliminaires pour la constitution de bio-territoires tunisiens” consiste à promouvoir des initiatives de développement local pour soutenir les activités de production, d’entreprenariat et d’innovation, afin de contribuer au développement des micro, petites et moyennes entreprises, et mettre en valeur les ressources génétiques et naturelles et le savoir-faire local. Pour faire face à la demande d’assistance institutionnelle, technique et méthodologique du Ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche (MARHP), les activités du projet prévoient la réalisation d’une étude de préfaisabilité visant la création de ” bio-territoires ” sur cinq sites pilotes répartis dans différentes zones bioclimatiques du pays, à savoir Hazoua (Tozeur), Majel Bel Abbes (Kasserine), Kesra (Siliana), Haouaria (Nabeul), et Sejnane (Bizerte). Ce projet qui intègre une approche transversale entre formation, innovation,  diffusion et  recherche, sera réalisé en étroite collaboration avec la Direction Générale de l’Agriculture Biologique Locale et consentira de mettre au point des solutions opérationnelles pour le développement harmonieux d’un bio-territoire dans lequel la relation homme-environnement sera axée sur les principes et les objectifs de l’agriculture biologique.

«  La création de bio-territoires en Tunisie, une première sur le continent africain, constitue un saut qualitatif dans la gouvernance des politiques et des stratégies de développement rural. La Coopération italienne entend contribuer à la promotion de systèmes de production et de consommation à faible impact, avec pour objectif final la recherche d’un bien-être équitable et généralisé. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Protocole d’accord sur la coopération au développement pour la période 2021-2023, presque entièrement consacré à la relance économique et durable de la Tunisie”, a précisé Mme Annamaria Meligrana, Directrice Adjointe de l’AICS Tunis.

« Les relations entre le CIHEAM Bari, le MAECI et l’AICS – a remarqué le Directeur du CIHEAM Bari, Maurizio Raeli – sont depuis toujours placées sous le signe de la plus grande collaboration et l’accord qui vient d’être signé permettra de les renforcer encore. Notre organisation,  un véritable point de repère dans le domaine de la formation de haut niveau, de la coopération internationale et du conseil technico-scientifique, s’engagera à renforcer les capacités locales tout au long de la chaîne agricole, en encourageant des collaborations nouvelles et fructueuses avec l’Italie. Doté d’un financement total d’un million d’euros, le projet aura une durée de 18 mois.

 

CONTACTS :

Ambasciata d’Italia in Tunisia
Luigi Selandari Pasqualetti, Premier Secrétaire
E-mail : stampa.tunisi@esteri.it
Tèl:  +216 31321836
www.ambtunisi.esteri.it

AICS Tunisi
Martina Palazzo, Communication Officer
E-mail : martina.palazzo@aics.gov.it; comunicazione.tunisi@aics.gov.it
Tél : +216 71 893 321 / 144
www.tunisi.aics.gov.it

CIHEAM Bari
Stefania Lapedota, Press Officer
E-mail: lapedotas@iamb.it  –  www.iamb.it
Tel.: +39 080 4606271 Mobile: +39 320 7157864

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[Communiqué de presse]

 

L’éducation préscolaire de qualité : un engagement conjoint entre le
Gouvernement tunisien, la Coopération italienne et l’UNICEF

 

Tunis – 28 mai 2021

La Ministre de la Femme de la Famille et des Seniors, Madame Imen Houimel, a assisté ce matin à une cérémonie de remise d’équipements et autre matériel pédagogiques acquis sur la base des référentiels de qualité approuvés en 2020. Monsieur Samir Abdeljaoued, Gouverneur de l’Ariana, S.E. Monsieur Lorenzo Fanara, Ambassadeur d’Italie en Tunisie, Monsieur Mohamed Khouini, Président de l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS) et Madame Marilena Viviani, Représentante de l’UNICEF en Tunisie étaient présents à cet évènement qui s’est déroulé au jardin d’enfants «Ward Ariana» à la cité Ennassim – Borj Louzir- Ariana.

Cet équipement, acheté grâce au support financier de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), se compose de meubles de classes, matériel et supports pédagogiques et équipements pour des espaces extérieurs qui équiperont 120 salles de classe de 40 établissements préscolaires répartis dans des zones défavorisées de 23 gouvernorats. D’une durée de vie estimée à 10 ans, ce matériel bénéficiera chaque année à 3.000 enfants. Une formation sur l’exploitation de ce matériel et supports pédagogiques sera organisée les 17, 18 et 19 juin 2021 pour 24 coordinateurs pédagogiques de l’UTSS.

Une éducation préscolaire de qualité est la clef de voûte pour un développement harmonieux de l’enfant, sa réussite scolaire et pour la réduction des inégalités. Des études récentes ont révélé que seulement 51% des enfants de 3 à 5 ans fréquentent un établissement préscolaire avec une répartition inégale entre les régions, les milieux et le statut socio-économique des familles. En milieu urbain 60% des enfants fréquentent le préscolaire, contre 17% en milieu rural. Seuls 17% des enfants des milieux les plus pauvres ont accès à ce service, contre 71% issus des ménages les plus riches.

Dans le contexte sanitaire, social et économique actuel difficile, ces structures permettent aux jeunes enfants des zones les plus défavorisées de bénéficier des services et soins de qualité pour leur développement, ce qui aura un impact positif sur leur parcours de vie et favorisera leur intégration sociale et plus tard, professionnelle. Du matériel de sensibilisation à l’hygiène ainsi que des kits d’hygiène ont été distribués pour les enfants et le personnel éducatif, dans ces structures et autres institutions accueillant des enfants, dès le début de la crise sanitaire afin de permettre aux jeunes enfants de s’épanouir dans un environnement protecteur.

Madame Imen Houimel a déclaré que « le don de matériel qui nous réunit ce matin s’inscrit dans le cadre de l’expansion et l’amélioration de la qualité des services en éducation préscolaire équitable et inclusive ainsi que le développement et la pérennisation des systèmes de qualité à travers la mise en échelle des standards pédagogiques comme notifiée dans la stratégie nationale multisectorielle de développement de la petite enfance qui préconise une approche holistique pour aider davantage d’enfants à atteindre leur plein potentiel de développement. Cette stratégie constitue pour la Tunisie un levier clé pour appuyer une approche systémique de la prise en charge de l’enfance : au sein de la famille, de la communauté, du préscolaire et à un niveau décentralisé. » Elle a conclu en remerciant le gouvernement italien et l’UNICEF pour le partenariat fructueux qui a permis l’appui technique de qualité et les ressources suffisantes. »

Pour S.E. Monsieur Lorenzo Fanara, « L’Italie est fière d’être le premier partenaire de la Tunisie dans le secteur vital de l’éducation. C’est un signe évident de la forte amitié entre les peuples italien et tunisien. Le Gouvernement italien se réjouit d’avoir contribué aux côtés de l’UNICEF à ce programme capital pour le développement des enfants

Mohamed Khouini, a souligné que « l’appui soutenu de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement et l’UNICEF a permis à l’UTSS d’améliorer l’accès aux services préscolaires notamment dans les régions et les quartiers défavorisés. Ces équipements permettront à ces structures de répondre aux critères de qualité et auront surement un impact positif sur le développement des enfants qui les fréquentent».

Mme Marilena Viviani a indiqué que « l’UNICEF a depuis longtemps plaidé pour que les premières années de l’enfant soient reconnues comme la période la plus formative de sa vie. En Tunisie, beaucoup d’efforts ont été consentis pour améliorer non seulement l’infrastructure mais aussi la qualité des services préscolaires à travers le développement de la performance pédagogique de l’éducateur sur les plans des compétences et des attitudes. Toutes ces avancées ont été possibles grâce à la coopération qui s’est mise en place entre le gouvernement tunisien, l’UNICEF et ses partenaires. Dans ce cadre, l’UNICEF tient à remercier en particulier l’Ambassade d’Italie et l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (l’AICS). »

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Pour toute information supplémentaire, merci de contacter :

Ministère de la Femme, de la Famille et des Seniors:  Mohamed Sfar – Tel : +216 58 717 693 sfarm314@gmail.com 

UTSS : Raja Laouini – Tel: +216 99 845 024utss.scolaire@planet.tn

AICS : Martina PalazzoTel: +216 50 952 325    – martina.palazzo@aics.gov.it

UNICEF: Mokhtar Dhahri – Tel: +216 71 802 700    – mdhahri@unicef.org

PRASOC : 57 millions d’euros pour financer les investissements privés dans le secteur agricole et booster l’économie sociale et solidaire

 

[COMMUNIQUE DE PRESSE]

Tunis, le 30 septembre 2022

La Coopération italienne met à disposition du secteur privé tunisien 57 millions d’euros dans le cadre du programme PRASOC afin de redynamiser le tissu économique et stimuler l’inclusion financière et la création d’emploi dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Se composant de deux lignes de crédit, l’une de 35 millions d’euros dédiée aux crédits agricoles et l’autre de 15 millions d’euros consacrée aux projets d’ESS, ainsi que d’un fonds d’appui à don de 7 millions d’euros, le PRASOC s’adresse aux micro, petites et moyennes entreprises tunisiennes.

Dans le contexte socio-économique actuel, exacerbé par une conjoncture internationale difficile, la Tunisie est confrontée à des défis majeurs pour promouvoir une croissance économique inclusive. C’est ainsi qu’il devient impératif de créer des instruments financiers alternatifs permettant de promouvoir l’investissement et de relancer la croissance économique.

Le programme PRASOC répond au besoin de créer des instruments financiers alternatifs permettant de promouvoir des investissements productifs et créateurs d’emploi et de contribuer à la croissance économique, en offrant des conditions avantageuses aux opérateurs économiques. Taux d’intérêt bonifié, période de remboursement étendue, période de grâce et composante à don (destinée à l’auto-financement, l’assistance technique et/ou l’assurance sur le crédit agricole) sont les avantages offerts.

Le processus d’octroi du crédit est très simple : l’entrepreneur/euse est tenu/e à présenter son dossier d’investissement à l’institution financière ou de microfinance de son choix, qui sera son seul vis-à-vis tout au long de la procédure.  Il/elle pourra utiliser le crédit pour le financement de biens, d’équipements neufs, de services, de travaux d’aménagement, de matières premières, de cheptel et de fonds de roulement, sans aucune restriction sur l’origine des biens.

« Depuis les années ’80, la Coopération italienne s’est déployée en Tunisie, en fournissant des ressources pour le développement économique et social du pays. Les lignes de crédit représentent l’une des initiatives phares de notre programmation car nous sommes fortement convaincus que cet instrument financier est un coup de pouce concret pour créer de nouvelles opportunités d’emploi, contribuer à la modernisation de l’économie tunisienne et améliorer sa compétitivité », déclare M. Andrea Senatori, Directeur du Siège Régional de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement à Tunis.

À ce jour, la Coopération italienne a financé 9 lignes de crédit – le PRASOC étant la plus récente –  pour un montant total d’environ 295,5 millions d’euros et 80 millions de dollars, avec 750 opérations octroyées et environ 13.000 emplois créés/consolidés. Cet engagement pour l’appui au secteur privé comme levier de croissance économique a été renouvelé l’année dernière avec la signature par les Gouvernements tunisien et italien du nouveau Mémorandum d’Entente en matière de coopération au développement pour la période 2021-2023.

La Coopération italienne reste ainsi aux côtés du Gouvernement tunisien pour contribuer à la relance socio-économique du pays.

Pour plus d’information, visitez la page Facebook du programme : www.facebook.com/prasoc.aics

Contacts  

Agence Italienne pour la Coopération au Développement
5, Rue Haroun Errachid – Mutuelleville 1082 – Tunis • Tél : +216 71 893.321 / +216 71 893.144 • Fax : +216 71 893.432
E-mail : segreteria.tunisi@aics.gov.it
www.tunisi.aics.gov.it

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[Communiqué de presse]

Coopération italo-tunisienne pour le développement : un nouvel accord pour la période 2021-2023

 

Tunis, le 24 juin 2021

L’Italie et la Tunisie ont signé le dernier 16 juin un protocole d’accord en matière de coopération au développement qui détermine les orientations stratégiques et les objectifs, les ressources financières, les secteurs et les axes d’intervention prioritaires pour les trois prochaines années en Tunisie.

Signé en marge de la visite officielle à Rome du Président de la République, Kaïs Saïed, par les Ministres des Affaires Etrangères tunisien et italien, respectivement Othman Jerandi et Luigi Di Maio, l’accord scelle la volonté de l’Italie à renouveler son soutien au développement de la Tunisie par l’octroi d’une enveloppe totale de 200 millions d’euros, dont 150 millions à titre de crédit et 50 millions à don. Cet engagement triennal vise à la réduction de la pauvreté et à la création d’un modèle de développement inclusif, équitable et durable qui valorise le capital humain et préserve les ressources naturelles.

L’accord se situe dans un moment historique où la Tunisie doit faire face aux conséquences socio-économiques engendrées par la pandémie de COVID-19, dont l’impact pourrait avoir des échos à long terme si des mesures ne sont pas prises à temps pour renforcer la prospérité du pays et la résilience de la population.

Pour se faire, la Coopération italienne accompagnera le gouvernement tunisien sur trois axes principaux, notamment la relance économique, l’enseignement et la formation professionnelle, et la consolidation du processus démocratique. En continuité avec les choix programmatiques précédents, l’appui au secteur privé, la création d’opportunités d’emploi, la formation et l’assistance technique ainsi qu’une redistribution homogène et équitable des ressources publiques demeurent des objectifs prioritaires pour que le tissu socio-économique se redynamise et permette à la Tunisie de se positionner sur les marchés extérieurs.

« Cet accord confirme l’entente entre les deux gouvernements en matière de coopération au développement, mais surtout réaffirme le rôle de l’Italie en tant que l’un des principaux partenaires bilatéraux de la Tunisie », déclare M. Andrea Senatori, Directeur du Siège Régional de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) à Tunis. « Depuis la fin des années ‘80, nous avons entretenu des relations solides et continues avec la contrepartie tunisienne, ainsi qu’entamé un parcours de collaboration et de dialogue au nom de la justice sociale, du respect des droits humains et de la paix. Nous avons agi pour améliorer les conditions de vie de la population surtout dans les zones les plus marginalisées de la Tunisie. Les temps qui courent nous apprennent que repartir du territoire, d’une gestion des ressources durable et respectueuse de l’environnement n’est plus un choix, mais une obligation envers les générations futures. »

Dans ce sens, le nouvel accord répond certainement aux enjeux du changement climatique et, tout en s’alignant au Pacte Vert de l’Union Européenne, se fait promoteur d’une transition écologique du système productif. Il envisage des systèmes de production et consommation durables et locaux, la promotion des énergies renouvelables, des districts biologiques agricoles dans les régions à fort potentiel migratoire et la conservation de la biodiversité pour un chemin tout vert d’innovation et développement socio-économique.

La Coopération italienne se dit prête à débuter une nouvelle étape de son mandat en Tunisie, qui se fond sur les principes de solidarité et équité entre peuples.

 

CONTACTS :

Bureau de Communication AICS Tunis 
E-mail : comunicazione.tunisi@aics.gov.it
Tél : +216  71 893 321 / 144
www.tunisi.aics.gov.it

Evènement de clôture du projet Mobi-TRE «Hajti Bik»

[COMMUNIQUÉ DE PRESSE]

Tunis, le 29 novembre 2022

Le 30 novembre auprès du Siège du Centre de la Promotion des Exportations de la Tunisie (CEPEX) à Tunis et transmis en direct streaming sur la page Facebook de Hajti Bik, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) en Tunisie organise l’événement de clôture du projet Mobi-TRE « La migration en tant que ressource : mobilisation de la diaspora tunisienne et stabilisation des communautés défavorisées en Tunisie». En présence du Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, M. Nasreddine Nsibi, et de l’Ambassadeur d’Italie, M. Fabrizio Saggio, cet événement réunit les représentants des partenaires gouvernementaux ayant contribué à l’initiative, des bailleurs de fonds, de la communauté internationale, de la diaspora tunisienne en Italie et des entrepreneur.e.s bénéficiaires du projet.

Le projet Mobi-TRE, mis en œuvre par l’OIM et financé par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), a voulu contribuer au développement économique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Est de la Tunisie, à fort potentiel migratoire, à travers la mobilisation et l’engagement des membres de la diaspora tunisienne, plus particulièrement celle établie en Italie.

« Parmi les interventions que l’Italie finance en Tunisie, les programmes de soutien et de promotion de l’entrepreneuriat ont acquis une importance croissante ces dernières années et se sont imposés comme une alternative valable au problème du chômage, en particulier chez les jeunes et dans les zones les plus marginalisées. Mobi-TRE est un projet innovant pour la Coopération italienne, car pour la première fois il implique la diaspora tunisienne résidente en Italie dans l’investissement dans leur pays d’origine, favorisant ainsi leur participation active aux actions de développement, loin des modèles classiques de soutien basés sur les dons. Nous nous réjouissons de voir la diaspora tunisienne en Italie devenir un acteur clé du développement socio-économique et un promoteur du savoir-faire tunisien », déclare M. l’Ambassadeur d’Italie, Fabrizio Saggio.

Des résultats tangibles atteints dans le cadre de ce projet incluent, entre autres : l’organisation de 4 Forums sur l’investissement et l’engagement de la diaspora à Médenine, Le Kef, Jendouba et Tataouine ; la réalisation de webinaires de mobilisation de la diaspora en faveur de l’investissement en Tunisie et de formations mixtes pour les entrepreneur.e.s et les investisseur.se.s TRI ;  l’organisation de sessions de formation en levée de fonds ; l’élaboration et la divulgation du Guide de l’Investissement pour les Tunisiens Résidant à l’Etranger en langue français-arabe; l’accompagnement des porteurs de projets à travers un coaching one-to-one et des cycles de formation en Webmarketing pour un total de 58 projets entrepreneuriaux appuyés dans les 4 régions, incluant 40% de femmes entrepreneuses et 60% d’hommes entrepreneurs. Le projet a soutenu la création et le maintien d’au moins 248 emplois directs et indirects et enregistré une forte implication des Tunisiens Résidents en Italie (TRI), dont l’apport d’investissement s’est élevé à environ 1 790 000 TND équivalent à 558 000 EUR.

Le rôle des membres de la diaspora en tant que levier de développement et de croissance économiques n’est plus à démontrer. Outre les transferts de compétences, de connaissances et de savoir-faire, elles constituent une source importante d’investissement et d’encouragement à l’entrepreneuriat et de création de l’emploi notamment pour les jeunes.” souligne Monsieur Azzouz Samri, Chef de mission de l’OIM Tunisie.

Le projet Mobi-TRE est une initiative pilote de l’OIM en matière d’engagement de la diaspora pour le développement en Tunisie, qui à présent se voit consolidé de 4 ans d’expérience en coopération transnationale, gouvernementale et locale en partenariat avec les institutions publiques et privées en Tunisie et en Italie, pouvant compter sur une diaspora tunisienne dont le nombre ne cesse d’accroitre – près de 14,7% de la population totale, soit 1,731,619 selon le dernier recensement (OTE, 2021). Fort d’un impact tangible et mesuré sur le plan économique et socioculturel au niveau des régions cibles de développement prioritaire, les résultats clés de l’intervention seront présentés durant cet événement de clôture du projet qui a joué un rôle significatif dans l’incitation à l’investissement notamment à travers les transferts de capitaux sociaux, humains, culturels et financiers.

Pour plus d’information, contactez :
M. Boubaker BOURICHA : bbouricha@iom.int ou au +216 29 686 462
Mme. Martina PALAZZO : martina.palazzo@aics.gov.it ; comunicazione.tunisi@aics.gov.it ou au +216 71 893 144

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Coopération italo-tunisienne: signé le nouveau protocole d’accord pour la période 2021-2023

Les Ministres des Affaires Etrangères tunisien et italien, Othman Jerandi et Luigi Di Maio, ont signé le dernier 16 juin à Rome un protocole d’accord en matière de coopération au développement qui détermine les orientations stratégiques et les objectifs, les ressources financières, les secteurs et les axes d’intervention prioritaires pour la période 2021-2023.

Avec un soutien financier de 200 millions d’euros, l’accord vise à relancer les moteurs de la croissance socio-économique qui renforce la résilience du peuple et la prospérité du pays, qui valorise le capital humain, qui promeut une gestion rationnelle et durable des ressources, qui support l’innovation et qui repositionne la Tunisie sur les marchés internationaux.

La coopération italo-tunisienne a une longue histoire qui a débuté à la fin des années 80. Depuis lors, la Tunisie demeure pour la Coopération italienne un pays prioritaire pour sa programmation, tenu compte des liens commerciaux, culturels et historiques privilégiés entre les deux pays de la région méditerranée. Avec la signature du nouvel accord l’Italie reconfirme son engagement à soutenir la Tunisie et faire face aux séquelles de la pandémie de COVID-19.

Ecoutons le message de M. Andrea Senatori, Directeur du Siège Régional de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) à Tunis.

Communiqué de presse en FR

 

Inauguré le marché aux poissons de Houmt Souk à Djerba grâce aux fonds de la Coopération italienne

[Communiqué de presse]

12 décembre 2022

La cérémonie d’inauguration du marché aux poissons de Houmt Souk a eu lieu à Djerba hier en présence du Gouverneur de Médenine, M. Said BEN ZAYED, l’Ambassadeur d’Italie en Tunisie, M. Fabrizio SAGGIO, les représentants de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), les maires des communautés bénéficiaires et toute partie prenante œuvrant dans le secteur de la pêche.

Cet événement a été organisé par le siège italien du CIHEAM (Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes) dans le cadre du projet NEMO KANTARA – Stabilisation et Développement Socio-économique des Régions côtières Tunisiennes, financé par le Ministère italien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale (MAECI), par l’intermédiaire de l’AICS. Doté d’une enveloppe totale de 5 millions d’euros, sur une durée de trois ans, le projet est exécuté par le CIHEAM Bari en étroite collaboration avec le MARHP dans le but d’améliorer les systèmes de production et de consommation en vue d’une croissance socio-économique durable.

« Les interventions financées par l’Italie, parmi lesquelles le projet NEMO KANTARA, ont une double mission : d’un côté, améliorer la soutenabilité des systèmes productifs, en créant plus de richesses pérennes et d’emplois ; de l’autre côté, garantir une production suffisante basée sur la qualité des aliments, tout en garantissant l’équilibre des écosystèmes et la préservation de la biodiversité. Cela se traduit dans l’urgence de construire un nouveau paradigme de développement où l’augmentation de la production rime avec l’usage rationnel des ressources naturelles, où les traditionnelles techniques de pêche et aquaculture rencontrent la modernisation et l’innovation », déclare l’Ambassadeur d’Italie, M. Saggio.

La rénovation du marché aux poissons de Houmt Souk est l’une des activités du projet visant à renforcer les organisations de producteurs de poissons et les acteurs institutionnels, et ce, afin de créer des synergies pour une gestion durable des ressources naturelles et d’améliorer la compétitivité des opérateurs de la pêche. En plus, le marché aux poissons de Houmt Souk représente une étape fondamentale et nécessaire pour garantir la sûreté et la traçabilité des produits de la pêche au profit des consommateurs.
D’autres interventions sont prévues ayant pour objectifs d’améliorer les infrastructures et les services, de diversifier les activités de production afin d’offrir de nouvelles opportunités aux jeunes et aux femmes, et d’assurer un développement intégré et durable, la sécurité au travail et les capacités économiques.

A l’occasion de l’inauguration du marché aux poissons de Houmt Souk, des visites ont été organisées auprès des sites d’intervention du projet, parmi lesquels le Centre de Formation Professionnelle de Pêche (CFPP) de Gabès qui a bénéficié d’un renforcement structurel et de formations techniques adressées aux jeunes étudiants et aux opérateurs de l’institut. La délégation sous la tête de M. l’Ambassadeur a aussi visité des start-ups qui ont reçu des fonds d’investissement sous forme de cofinancement et de don. Grâce à l’approche participative retenue, l’activité de financement a permis de mobiliser toutes les parties prenantes et de mieux répondre aux besoins et aux demandes du territoire, de diversifier et d’accroitre les sources de revenus et de garantir la stabilité financière des jeunes, des femmes, et des pêcheurs des communautés cibles, individuellement ou collectivement.

CONTACTS 
CIHEAM BARI
Facebook : NEMO Kantara
Email : rezgui@iamb.it
Mobile: +216 22 176 688
Site web: www.iamb.it

AICS Tunisi
Martina Palazzo, Communication Officer
E-mail : martina.palazzo@aics.gov.it; comunicazione.tunisi@aics.gov.it
Tél : +216 71 893 321 / 144
www.tunisi.aics.gov.it

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La pépinière de Zoubaida

Pour la rubrique : “Voix de Nous Autres AICS”.

©CEFA/2021/Fabiana Adamo

par Martina Palazzo

Zoubaida est une femme de 40 ans, née et élevée à Tabarka, une perle de la côte nord-ouest de la Tunisie, à environ 175 km de la capitale.

Zoubaida a toujours eu une passion : cultiver les plantes aromatiques et médicinales (PAM) dans sa pépinière. Il s’agit d’une tradition, d’un amour pour les plantes qui, dans cette région, s’affirment de manière présomptueuse parmi la végétation. Qu’elles soient cultivées ou sauvages, les PAM ont toujours été utilisées pour les soins du corps, les préparations culinaires et les compositions de parfums. Ici, dans le maquis méditerranéen, Zoubaida a fait de la tradition un métier, de sa passion une occupation quotidienne avec des ambitions à long terme.

Le grand saut a eu lieu en décembre 2020, lorsqu’elle a officiellement fondé Lyes Fiori, l’une des 16 entreprises bénéfiant d’un soutien technique et financier dans le cadre du projet Start-Up Tunisie. Créer des opportunités d’emploi, investir dans des idées entrepreneuriales prometteuses, former des jeunes : tels sont les objectifs du projet financé par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement et mis en œuvre par la municipalité de Fano en partenariat avec l’ong CEFA.

Zoubaida avait un terrain, de l’expérience et des ambitions, juste assez pour que Start-Up parie sur elle et l’accompagne dans la création d’une entreprise, dans la réalisation d’un rêve. “Mes connaissances en matière de phytoculture et de gestion d’entreprise étaient liées à ma passion, mais pas à des connaissances techniques avancées. Les formations auxquelles j’ai participé m’ont permis d’approfondir mes connaissances et d’améliorer mes compétences”, explique Zoubaida, qui a suivi jusqu’à présent des cours sur la vente et le marketing, la communication professionnelle, la multiplication et la cultivation des PAM, en collaboration avec l’Institut Silvo-Pastoral de Tabarka – ISPT. En outre, grâce au soutien financier du projet, la jeune entrepreneuse a reçu du matériel pour la construction des deux serres et pour la clôture de la pépinière, des outils de travail et le système d’irrigation. Consciente que la récolte arbitraire et non durable de la matière première a des répercussions négatives sur l’écosystème forestier, Zoubaida a voulu créer ses propres serres et sa propre pépinière en plein air pour répondre à la nécessité de multiplier les plantes, de préserver les variétés (notamment la lavande, la myrte, le romarin, le laurier, la verveine, la menthe et le pin) et de répondre à la demande du marché, de plus en plus importante.

©CEFA/2021/Fabiana Adamo

©CEFA/2021/Fabiana Adamo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lyes Fiori est désormais une entreprise structurée, prête pour sa première vente de plantes à partir desquelles sont extraites les huiles essentielles. Mais l’objectif est d’augmenter les niveaux de production et les activités. “Dans le futur, je compte cultiver en plein champ et me spécialiser dans l’extraction d’huiles essentielles et végétales à partir de la matière première produite par mon entreprise”, confie Zoubaida. Cela lui permettrait de s’affirmer dans la filière en tant que productrice et vendeuse du produit fini, mais surtout de contribuer à la création d’emploi. La pépinière embauche actuellement deux jeunes locaux sur une base saisonnière, principalement pendant la période de récolte.

Zoubaida est la fondatrice d’une entreprise qui vise à préserver et à améliorer la biodiversité de la région, mais aussi à servir de modèle à d’autres femmes, notamment de la région, qui souhaitent entrer dans le monde du travail.

La question du genre dans les actions de la Coopération italienne en Tunisie, Libye, Maroc et Algérie

Partant du principe que l’égalité des sexes est une condition préalable au développement durable d’une société fondée sur la justice sociale et la reconnaissance des droits de l’homme, le siège régional de l’AICS à Tunis finance des initiatives qui intègrent la question du genre de manière transversale et selon une approche d’inclusion et d’autonomisation des femmes et des filles à plusieurs niveaux.

En Tunisie, où l’émancipation des femmes est un élément constant de la politique de développement socio-économique depuis les années d’indépendance, l’AICS finance des initiatives qui stimulent la redéfinition d’un contexte social dans lequel la condition des femmes s’est améliorée au niveau économique, par un accompagnement technique et financier pour le lancement ou la valorisation de projets entrepreneuriaux, mais aussi au niveau social et politique grâce à la promotion des droits des femmes, même si la législation tunisienne – l’une des plus avant-gardistes du monde arabe et au-delà – en fait largement état.
De manière générale, en totale conformité avec l’évolution de la condition féminine et les conquêtes juridiques des dernières décennies, grâce aux lignes de crédit italiennes et aux projets confiés à des OSC italiennes ou à des agences du système des Nations Unies, l’AICS intervient pour contribuer à l’autonomisation des femmes en leur fournissant une formation et des outils financiers et techniques pour en faire des entrepreneuses plus autonomes, conscientes, structurées et compétitives. La volonté, ces dernières années, d’investir également dans les micro-entreprises, les start-ups et dans l’économie sociale et solidaire a souligné le rôle de l’AICS en tant que promoteur de l’inclusion socio-économique des jeunes et des femmes, souvent issus des zones les plus défavorisées de la Tunisie. En outre, dans le cadre du processus de démocratisation, l’Agence soutient le PNUD pour faciliter l’enregistrement des femmes rurales afin d’obtenir un document d’identité nécessaire à l’exercice de leur droit de vote.

En Libye, l’intervention de la Coopération italienne suit les indications du Document de planification et de pilotage triennal (DTPI) 2021 – 2023 concernant l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, l’accès aux services essentiels pour les populations civiles dans les situations de conflit et de post-conflit (avec une référence particulière aux femmes, aux filles et aux mineurs), et l’inclusion des personnes en situation de handicap et des questions de genre, y compris la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, dans l’aide humanitaire. Plus précisément, des programmes ont été financés pour aider les femmes à accéder aux services essentiels de santé maternelle et infantile et aux services multisectoriels de lutte contre la violence basée sur le genre, même dans les régions les plus reculées du pays. Parmi les résultats significatifs, on peut citer la mise en place, par l’UNFPA, d’un numéro vert ainsi que la réhabilitation d’un espace multifonctionnel pour les femmes et les filles victimes de violences et d’abus (women and girls safe space) où, grâce à des fonds italiens et à la collaboration entre WWGVC et l’association locale “Tamzawa”, des activités de formation sur l’aide psychosociale, le bien-être mental et la prévention des violences basées sur le genre ont été lancées.

Au Maroc, où le taux d’emploi des femmes en milieu rural est de 71%, la Coopération italienne contribue à l’inclusion socio-économique des femmes et à la scolarisation des filles. Elle intervient dans des projets hydrauliques et économiques ayant de fortes répercussions sur le tissu social en vue d’atteindre l’égalité des sexes. La création de sources d’eau et la fourniture de services d’assainissement dans les écoles des zones rurales encouragent les filles à s’inscrire et à fréquenter l’école, les libérant ainsi de la tâche quotidienne d’aller chercher de l’eau pour l’usage domestique et leur permettant de se sentir protégées dans un environnement salubre. Au niveau économique, la Coopération italienne offre une assistance financière à des associations de microcrédit opérant sur l’ensemble du territoire marocain. Ces ressources sont ensuite confiées à des micro-entreprises, principalement dirigées par des femmes, qui alimentent la dynamique de l’offre et de la demande dans le pays.

En Algérie, pays d’accueil des réfugiés sahraouis, victimes d’une des plus longues crises humanitaires, la Coopération italienne contribue à garantir une vie digne à ce peuple, y compris aux femmes et aux mineurs. Depuis des années, l’Italie finance les programmes des Nations Unies mis en œuvre dans les camps de réfugiés pour garantir la sécurité alimentaire, l’accès aux services de santé et une éducation de qualité, en soutenant les femmes enceintes et allaitantes ainsi que les enseignants à travers des aides en espèces.
Grâce à ces interventions, des espaces ludiques et éducatifs capables d’accueillir les mères et les enfants (espaces amis des enfants) ont été créés, les programmes scolaires ont été révisés et renforcés, des subventions ont été offertes pour lutter contre la pauvreté et stimuler l’autonomisation, en particulier des femmes, et une alimentation hautement nutritionnelle a été fournie pour assurer le plein développement psychophysique de la population infantile.